La nouvelle est tombée il y a quelques jours.
Renault choisit le nom Scénic pour son futur modèle électrique qui sortira en 2024, soit 28 ans après le lancement du Scénic I.
Nul doute que ce choix a été pensé, discuté, débattu chez Renault car le futur modèle est stratégique pour le constructeur.
Pour Bessis, créateur des noms Mégane, Scénic, Kangoo, Logan et Zoé, cette décision est de nouveau matière à fierté.
Classiquement en marketing lorsqu’on lance un nouveau modèle, il est d’usage de lui choisir un nom nouveau pour marquer la nouveauté, lui donner un sens et générer le maximum d’impact ; on sait aujourd’hui que, lors d’un lancement, l’élément le plus efficace en termes d’impact est l’originalité du nom choisi. Pour autant certains annonceurs font le choix parfois de reprendre un nom existant, choix qui peut sembler plus simple et moins risqué. Sans pouvoir affirmer que le choix de Scénic est le meilleur possible, voici quelques arguments favorables à la reprise du nom.
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Quelques rappels sur l’histoire du Scénic :
- Le Mégane Scénic a été lancée en 1996 et a connu un énorme succès : fort impact en termes d’image près de 3 millions de voitures vendues !
- Le Mégane Scénic permet à Renault de se sortir d’une période de crise financière et de préparer sereinement la fusion avec Nissan
- Le modèle sera bien sûr copié, entre autres par Citroën
- 4 générations de Scénic voient le jour entre 96 et 2016
Conclusion
La décision de reprendre et capitaliser sur un nom existant est à voir comme moins audacieuse, plus prudente que celle de lancer un nom nouveau. Néanmoins dans le cas présent les arguments favorables à la reprise de Scénic sont consistants.
Oui, un bon nom peut séduire durant des décennies, il vieillit bien.
Nous souhaitons une bonne route, beaucoup de succès à ce futur Scénic.